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Synopsis

À La fin des années 60, après la disparition de L’Alcazar, le Marseille «Traditionnel» et celui «du Devenir» se télescopent autour de l’évocation de ce qui fût l’apothéose de sa culture populaire : Les Opérettes Marseillaises (1932-1963)

 

Le jeune premier Titin est toujours amoureux de Miette qui n’existe plus, comme le Marseille de ce temps. Il va la rechercher au travers de toutes ces merveilleuses chansons du répertoire marseillais, qui serviront de fil rouge pour retrouver ce que fut l’art de vivre de la tradition Marseillaise.

 

C’est dans Le parler marseillais de ce temps qu’une improbable rencontre  lance le spectacle. Marseillaise de Paris, Emilienne de Biscanty ex-étoile du Casino de Paris retrouve un Marseille qu’elle ne reconnait plus, Titou (Touti de biscanti) chef d’orchestre (Pistachier) du Casino de la plage lui rappelle le temps heureux où l’Alcazar du Cours Belsunce, celui du Pays du Soleil, brillait de mille feux.

 

Depuis les origines de Marseille, il y a en a eu des histoires de femmes et de marins d’opérettes. Mlle Agapè, hétaïre de Mr Proxitele, le bien nommé, nous renvoie à la fondation de la ville, avec les tribulations du navigateur Pythéas, au retour de son périple contesté  au pays du soleil… de minuit.

Eternelle félicité lumineuse, puisque Titin 2000 ans plus tard s’en souvient encore, et voit défiler dans ses rêves chantés toutes les  évanescentes héroïnes  des Opérettes Marseillaises qu’il ne peut retenir.

Ces amours contrariées sont le lot des villes portuaires, celles des départs. Le deuxième acte commence à l’Auberge du Racatti : ici l’on rêve en bleu. En contrepoint du duo Titin - Miette,  il y a le couple de Marie la Jolie, petite Marseillaise emportée au bout du monde par son amour immodéré de la danse, et son amoureux Le hussard bleu de la caserne de la place Beauséjour à Menpenti. Le quartier des italiens  psalmodie alors sa douloureuse migration. Tout ce beau monde se retrouve le dimanche dans les guinguettes où émerge un nouveau genre : Le Bal Racatti.

 

Sur l’air du Salvé Regina, nous monterons à la Bonne Mère de la garde pour un Avé Maria, émouvante prière païenne, qui rappelle le caractère polythéiste  du Marseille de la diversité. Cette évocation nous aura présenté les archétypes de la culture marseillaise : Marthe la désolée  barmaid  d’un bistroquet sympathique mais lourdaud, tous les petits métiers de la rue, chanteur, crieur de journaux, petits cireurs napolitains, danseurs de tango, de java et de valses marseillaises . Mais, aussi de Be-bop avec l’arrivée des américains à Marseille en 1945 pour finir au petit bal perdu de la belle de Mai.

 

Non sans que nous ayons précédemment  vu disparaitre les Cabanons, les plaisirs de la pêche de loisir, les Balletis, le tramway de la corniche et même la Canebière Porte de L’Orient… Non pas la Canebière, car elle est éternelle, tout comme Marseille, comme sa mer, toujours recommencée et chaque génération, (celle qui  joue ce soir) la reconstruit plus belle encore.

 

Alors ! Un beau jour, peut être même que c’était un soir…Oui, un beau soir !... Tout le monde est  enfin  réuni pour le final : Titin, Miette, Marie la Jolie prostituée au grand cœur et son Cavalier Bleu de retour du bagne,  Marthe la chanteuse de cabaret et son bistrot, Le petit cireur Cacaloucho devenu groom et son étoile, le pauvre peuple des guinguettes, les midinettes, les bouquetières, les bugadières, les Nervis, Marseille et son public… Marseille et ses CHANSONS, tout ce monde vous salue et chante.

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